Un des événements les plus courts… mais les plus violents de la planète running. 400 mètres, oui. Mais en montée. À 36 degrés d’inclinaison. Une piste de saut à ski qu’il faut grimper à la verticale, avec les cuisses en feu, les poumons en retard, et l’ego mis à l’épreuve.

On y est allés en duo avec Merwane, sans préparation, sans logique, juste pour vivre un moment de sport pur. Et franchement… c’était fou.

 

Nous y est 

On arrive dans l’après-midi pour récupérer nos dossards, ambiance Red Bull, musique, montagne… mais surtout la pente devant nous. Et là, CHOC.
On lève la tête et on se dit "mais wsh, c’est pas humain ce délire. On est censés monter ça en courant ?"

Sincèrement, on n’avait rien préparé. Pas un footing, pas une montée. Même pas une fente en échauffement. Rieeen.
Et pour bien couronner le tout, dans notre logique de gros tas, le soir avant la course, on n’a pas résisté : raclette, fromage fondu, frites, pain blanc, sauces et plein d'autres cochonneries.

Mais bon, on n’était pas venus pour le chrono. On était là pour vivre le moment, kiffer, et cocher une case dans la liste des trucs débiles qu’on a faits ensemble.

Matin de la course.

Le matin, réveil tranquille. On décide de pas manger pour "être plus légers" (ouais, logique de champions…). Merwane passe à 14h30, moi à 16h30.
Lui, stressé par l’idée de choper des crampes, se gave de boissons, d’eau, d’électrolytes, trucs dégueu, bref, tout ce qu’il trouve.

Moi, pendant ce temps, je commence à grimper la pente doucement pour pouvoir le filmer pendant sa course.
Et rien que ça, monter en marchant pour le filmer… j’ai transpiré ma vie. J’ai compris que ça allait être un truc de fou.

100kg de souffrance.

Merwane, fidèle à lui-même, il s’échauffe à peine, comme à l’armée.

Sa logique : “j’vais pas cramer mon énergie pour rien”. Donc il part à froid. 
Il s’élance. Moi je le vois grimper, il est en galère c’est trop drôle, mais il lâche rien.

 

Franchement, il gère. Mais à l’arrivée ?
CATASTROPHE. Il tremble des jambes, il sue à grosses gouttes, il parle à peine, il a envie de vomir. Il est en hypoglycémie le con mdrrr, en nage, le cœur à fond. Mais il est trop fort, il a fait un bon temps, il s’est donné à fond.

Même pour redescendre, il galérait, ses jambes répondaient plus.
Mais il a kiffé. Il a sorti une phrase 100% militaire quand il a fini :

“Un bon souvenir, ça se crée avec de la souffrance et un beau paysage.”
Là il avait les deux. Et la fierté en bonus.

A mon tour ! 

À moi de monter. Mentalement prête, physiquement… on verra.
La pente t’écrase. Le cœur tape, les jambes brûlent, mais j'avais un bon ressenti.

Mais ce que je retiens le plus : l’humilité.
Je me suis fait déposer par des filles toutes fines, sans muscles apparents. Des machines.

Comme quoi, chaque corps a ses forces. La puissance, ça se mesure pas au visuel.
On juge trop sur le physique. Chacun ses forces et qualités physiques.
Le corps c’est pas que des muscles visibles. C’est du moteur, du mental, de la volonté, et de la tolérance à la douleur pour ce défi.

J'ai kiffé l’expérience. À l’arrivée, mon cœur est à fond aussi, et mes jambes... mes mollets, laisse tomber.
J’ai bien senti la gravité, je vous le dis. La souffrance, mdrrr, quand tu te dis en plein dedans : “mais pourquoi je fais ça en fait ?”
Mais bon, à l’arrivée, on oublie tout, on kiffe et on se sent fière de soi.

Leçon d’humilité.

Cette expérience, elle nous a rappelé plein de choses.
D’abord que le corps, c’est un outil qu’on sous-estime. Même sans entraînement, il peut te surprendre si t’as le mental.

Ensuite, que les défis, c’est ce qui fait vibrer une vie. Même si tu galères, tu en ressors grandi.
Et surtout, que dans le sport comme dans la vie : faut jamais se croire invincible.
T’es fort, oui. Mais y’a toujours plus fort. Et c’est ça qui rend humble et vivant.

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 Va t’inscrire à un défi sportif ou à une compétition.
Même juste un 5 km de footing par exemple. L’important, c’est de bouger et de se créer des expériences.
Ne te rabaisse pas, tu es capable de tout.

Et si t’as déjà fait un truc du genre, raconte en commentaire.
On veut vos anecdotes, vos galères, vos victoires.

❤️ Assia

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Tu veux qu’on te prépare à ce genre de défi ?
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On est là pour t’emmener plus haut.